Le congé individuel de formation" un dispositif rare mais royal
Mode d'emploi
Avant de faire sa demande au Fongecif de sa région (Organisme interprofessionnel chargé de la délivrance des crédits du CIF) le salarié devra obtenir de son employeur, avec 4 à 6 mois d’avance, une autorisation d’absence. En principe, ce dernier ne peut pas la refuser. Il peut cependant en différer la période. Une fois cette autorisation acquise, elle devra être envoyée avec le dossier et la demande de prise en charge au Fongécif de la région dont il dépend. L’ensemble des dépenses et des frais (formation, frais de vie, hébergement, déplacements), y compris le maintien du salaire seront alors pris en charge. Selon la durée de la formation, le salaire sera maintenu à hauteur de 60 à 80 % de la rémunération habituelle. Ce dispositif reste encore méconnu et peu pratiqué, en particulier dans le secteur du BTP. Bien qu’ouvert à tous les salariés, ce sont surtout les employés des PME qui jusqu’à présent l’utilise. Parmi les 700 bénéficiaires du CIF en 2000, une grande part de ceux-ci ont choisi cette formule pour réorienter leur spécialité ou créer leur propre entreprise. Pour certains, cela fut l’occasion de changer de statut tout en devenant partenaire, sous traitant ou fournisseur de leur ancien employeur. Par son exceptionnelle ouverture et les avantages qu’il procure, le congé individuel de formation fait figure aujourd’hui de dispositif royal dans le monde de la formation. Seule ombre au tableau, les crédits du Fongécif dans chaque région ne sont pas illimités.
Pour information, www.c-i-f.com