La justice exige l'évacuation du siège de la FNTP
Le tribunal de grande instance de Paris a décidé que les 150 à 300 personnes qui l'occupent jour et nuit « ne peuvent faire valoir aucun droit pouvant résulter d'un mouvement collectif concerté de cessation du travail pour appuyer leurs revendications, ni d'aucun titre à occuper les locaux au motif non pertinent que la FNTP pourrait exercer une influence sur ses adhérents », selon l'ordonnance de référé.
24 heures, jusqu'à mercredi après-midi, ont été laissé aux sans-papiers, pour quitter les lieux. Sinon, précise l'ordonnance, « il pourra être procédé à leur expulsion avec l'assistance de la force publique si nécessaire ». La FNTP a déjà saisi la préfecture de police de Paris pour procéder éventuellement à cette expulsion, ses locaux se situant rue de Berri (8e arrondissement), près des Champs-Elysées, a indiqué le porte-parole de l'organisation patronale.
« La question de l'harmonisation des règles de régularisation des salariés en situation irrégulière relevant de la seule responsabilité des pouvoirs publics », les discussions doivent s'engager « entre le ministère de l'Immigration, les syndicats et les associations soutenant les sans-papiers », a pour sa part estimé la FNTP.
Bruno Poulard (source AFP)