"la chute de la mobilité" entraîne un "quasi blocage"
Alors que la polémique enfle sur les locataires de logements sociaux qui ne bougent pas malgré des revenus au-dessus des plafonds, empêchant l'accès à des ménages plus modestes, M. Delebarre a reconnu que "la chute de la mobilité confine à un quasi blocage dans les marchés tendus".
Mais "nous ne prêterons pas notre concours à des solutions qui aboutiraient à pénaliser les locataires qui souhaitent le rester", a-t-il prévenu. Il a écarté "la tentation de considérer que la différence des prix entre les loyers privés et les loyers HLM constitue une rente de situation".
"Qualifier l'ensemble des locataires HLM de +rentiers+ en raison d'une hausse excessive des prix du marché ne nous paraît pas être la bonne façon d'aborder cette question de la mobilité", a-t-il insisté. "Les revenus des locataires n'ont pas doublé en sept ans, à la différence des prix immobiliers" et "nous restons attachés à la notion de loyer modéré", a-t-il ajouté.