En août 2014, les taux des prêts concurrentiel (hors assurance et coût des sûretés) se sont établis en moyenne à 2,68 % (2,71% pour l'accession dans le neuf et à 2,68% pour une acquisition dans l'ancien).

« Depuis le début de l'année 2014, les taux ont perdu 40 points de base. La baisse s'est donc ralentie, sur un marché très tranquille durant cette période estivale », note le rapport. Elle est en outre comparable sur tous les marchés du neuf, de l'ancien et des travaux.

En août, la quasi-totalité des crédits accordés (97%) affichaient un taux inférieur à 3,5%. Leur proportion atteignait 85,2% sur l'ensemble de l'année 2013.

Quand à la part de la production réalisée à taux variable, elle se maintient à bas niveau : 3,2 % en août, contre 6,4 en 2013. « La baisse des taux constatée depuis janvier rend ces formules nettement moins intéressantes pour les emprunteurs qu'au début des années 2010 », analyse l'Observatoire du Financement des marchés résidentiels.

Panne de la primo-accession

En août, la durée des prêts s'est établie à 209 mois en moyenne et reste plus longue pour l'accession dans le neuf par rapport à l'ancien (239 mois contre 221)

« La durée moyenne qui avait fortement reculé au début de l'année 2013 (repli de la primo accession sous l'effet de la dégradation du PTZ+) s'était ressaisie une fois le choc (…) absorbé. Mais dans l'ensemble, alors que la primo-accession des ménages jeunes ou modestes est toujours en panne, elle reste à un niveau plus bas qu'auparavant, de l'ordre de six mois par comparaison avec la situation qui prévalait en 2011, lorsque la primo accession était particulièrement dynamique », détaille le rapport.

Dans le même temps, le niveau de l'apport personnel progresse doucement de 0,9% sur un an fin août, après un repli de 5,5% en 2013.

C.T
© RFsole - Fotolia.com