Fin de la polémique des marocains bordelais
relogement provisoire dans un hôtel a été dénoncé vendredi par des élus
socialistes comme des "expulsions abusives", ont regagné leurs appartements
samedi à Bordeaux, a indiqué l'organisme de logement social InCité.
Selon l'élue, les deux locataires, les derniers d'un immeuble qui doit être réhabilité, ont été relogés jeudi dans un hôtel meublé après avoir fait état de leur "insécurité" en raison de la présence d'un "squatteur" dans le bâtiment. L'immeuble a désormais été "sécurisé" par l'installation d'une porte blindée.
Fabien Robert, maire-adjoint (UMP) du quartier Saint-Michel, a estimé que "la société InCité a fait l'objet de dénonciation calomnieuse alors qu'un constat d'huissier effectué ce samedi prouve qu'il n'y a pas d'expulsion et que ces anciens combattants marocains se sont sentis dans une insécurité avérée". Deux élus PS avaient qualifié vendredi ce relogement temporaire d'"expulsions abusives".
Laurent perrin