Des clubs très prisés
Les clubs d’entreprises, dont certains ont désormais un rayonnement national, permettent aux individus de rencontrer des dizaines d’industriels en peu de temps, lors des journées de rencontre organisées régulièrement. Lors de ces journées les membres lient des rapports personnels et professionnels, qui le plus souvent portent rapidement des fruits sous forme de nouveaux marchés ou de nouvelles compétences. Pour « rompre l’isolation » des cadres d’entreprise, des clubs naissent dans toutes les régions de France autour de thématiques qui répondent aux préoccupations d’un secteur spécifique. L’adhésion est le plus souvent gratuite, ou soumise à une cotisation qui dépasse rarement les 300 €.
Avant de rejoindre un grand club « généraliste », il est recommandé de faire partie d’un club « sectoriel », style organisation professionnelle. C’est précisément ces petits clubs qui sont très développés dans le secteur du bâtiment, souvent abrités par la Fédération française du bâtiment. Un exemple très concret est le club des jeunes dirigeants d’entreprises du bâtiment : au sein de ce club, les jeunes dirigeants peuvent croiser toutes les branches du secteur et alimenter leur réflexion sur le développement de leur entreprise et de leur métier. L’ambiance et la convivialité sont les moteurs du système des clubs. Car il faut d’abord se sentir bien dans « son » club, pour pouvoir s’y exprimer en toute liberté, sans enjeux professionnels. C’est alors le savoir-faire collectif qui permet aux individus de tirer leur épingle du jeu, en suivant les exemples des autres et en évitant leurs erreurs.