Cinq ans pour créer un million d'entreprises
Capital symbolique et simplification
Réduction du capital social minimum d'une SARL à 1 euro ;
L'existence légale effective de l'entreprise ramenée à une journée, le récépissé de création permettant de débuter l'activité sans attendre l'immatriculation ;
Suppression ou aménagement des formalités administratives ;
Possibilité pour le créateur de domicilier l'entreprise à son domicile cinq ans au lieu de deux.
Sécuriser le créateur
Le créateur d'entreprise pourra protéger une partie de son patrimoine personnel par le biais d'une liste de biens affectés à cet usage ;
Le créateur pourra cumuler, pendant un an, son activité salariée avec celle de chef d'entreprise en ne cotisant qu'à un seul régime ;
Les cotisations sociales dues la première année seront étalées sur cinq ans ;
L'investissement dans les sociétés non cotées sera encouragé ;
La réduction d'impôts accordée aux investisseurs et aux actionnaires des sociétés non cotées sera triplée, dans la limite de 20.000 euros pour un célibataire et de 40.000 euros pour un couple ;
Des fonds d'investissement de proximité (FIP) inspirés des fonds communs de capital-risque, destinés à financer des projets économiques locaux, seront lancés à l'initiative des collectivités territoriales.
Alléger la fiscalité sur la transmission
Le seuil d'exonération des plus-values en cas de cession sera relevé à 90.000 euros pour les entreprises de prestation services ;
Le paiement de la dette fiscale pourra être étalé sur trois ans ;
Réduction de l'impôt au cas où le repreneur a recours à un prêt.
Toutes ces mesures devraient, selon la majorité, marquer le retour en grâce de l'esprit d'entreprise et l'abandon du dogme "financier" qui depuis quelques années prévaut dans l'économie.