La plupart des grandes villes de France résistent plutôt bien au ralentissement de la hausse des prix. L'indice national SeLoger.com des prix de l'offre immobilière enregistre d'ailleurs au mois de mars une petite hausse de 0,12% qui intervient après quatre mois de baisse. Depuis le début du mois de janvier, les prix des mises en vente se stabilisent à Lyon et à Marseille et continuent de progresser doucement à Strasbourg, Paris, Lille, Bordeaux ou Montpellier.
Certes, certaines villes connaissent des baisses de prix sensibles. C'est notamment le cas à Toulouse, Metz, Amiens ou Valence. Preuve que deux tendances s'opposent en ce début d'année. D'un côté, une demande toujours forte en logement, notamment de la part d'une clientèle française ou étrangère aisée qui profite de taux d'intérêts toujours bas. De l'autre, des prix qui restent élevés et des conditions d'obtention des crédits plus sévères qui ne permettent plus aux ménages modestes de devenir propriétaires.
Pas étonnant que le marché devienne de plus en plus sélectif et oblige à analyser son évolution par ville, voire par quartier.
Le marché locatif a le vent en poupe
Dans la grande majorité des villes étudiées par le baromètre SeLoger.com, les locations continuent de grimper, soutenues par une demande qui se raffermit chaque mois davantage. A Paris, la croissance annuelle des prix des locations (+ 7 %) est désormais supérieure à celle du marché immobilier ancien (+ 6,6 %).
Mais là encore, la hausse des prix des locations constatée sur les villes dans lesquelles la demande dépasse l'offre, comme au Havre ou à Paris, n'empêche pas quelques variations annuelles en baisse à Albi, Rennes, La Rochelle ou Valence.