Le BTP et l'industrie nautique pourront s'échanger des bras. C'est du moins l'optique de la convention signée hier entre la FFB et la Fédération des industries nautiques (FIN), prévoyant des prêts de main-d'oeuvre, selon les besoins.
"On est dans des métiers très proches et on a cherché à ce qu'il y ait des
passerelles, qu'il puisse par exemple y avoir des prêts de main-d'oeuvre", a
expliqué Jean-François Fountaine, président de la FIN, en marge d'un
bilan d'activité de l'industrie nautique.
"L'ambition, c'est éviter qu'une entreprise du bâtiment qui cherche du
personnel n'en trouve pas, pendant qu'une entreprise de l'industrie nautique
est en situation de chômage partiel", a-t-il ajouté.
La convention prévoit également des échanges d'information sur les deux métiers.
Touchées par la crise, plusieurs entreprises de l'industrie nautique ont
mis en place des plans d'adaptation de leur activité, prévoyant départs
volontaires, licenciements et chômage partiel.
Le bâtiment recrute environ 70.000 personnes chaque année en France, tandis
que la filière nautique compte 45.000 emplois.
Laurent Perrin (source AFP)