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Accalmie ou ralentissement ... ça se confirme

Publié le 07 décembre 2006

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Le réseau Laforêt Immobilier a constaté une "accalmie" sur le marché parisien, correspondant à une hausse de 5,6% du prix de vente au mètre carré, selon la note de conjoncture annuelle établie d'après les transactions de ses 40 agences dans la capitale. L'indice des prix au mètre carré (ventes réelles) s'élève à 5.976 euros/m2 en novembre 2006 contre 5.660 en janvier de la même année, soit une augmentation de 5,6%, selon les chiffres de cette étude, largement inférieure aux 10% et plus enregistrés les années précédentes.
Avec ses 40 points de vente parisiens, le réseau a réalisé environ 4.000 des 55.000 transactions réalisées à Paris en 2006. Selon Laforêt Immobilier, les intervenants "se montrent plus prudents". Le nombre de contacts de ses agences avec des acquéreurs potentiels a "baissé de 20%" en 2006 par rapport à 2005 et, avec la hausse des prix, "les primo-accédants ont quasiment disparu" dans la capitale.

Ceux qui peuvent acquérir -grâce à un apport important ou à la revente d'un bien- sont "de plus en plus exigeants", favorisant "un marché à deux vitesses: les biens +zéro-défaut+ se vendent toujours rapidement" alors que pour les autres biens, "les ventes s'effectuent dans des délais beaucoup plus longs et après des négociations souvent compliquées".

"La concurrence entre acquéreurs, qui était à à l'origine de certains prix records, n'existe plus", affirme-t-on dans cette étude et "les négociations sur les prix d'affichage sont devenues presque systématiques". Pour autant, les prix de l'immobilier à Paris restent toujours à des sommets qui limitent le nombre d'acquéreurs potentiels. D'une manière générale, la demande dépasse largement l'offre, surtout sur les 2/3 pièces.

"On court après les propriétaires", reconnaissait une des responsables d'agence parisienne de Laforêt Immobilier. Les prix au m2 peuvent atteindre des records: jusqu'à 10.000 euros dans le 6è arrondissement où les acquéreurs "n'imaginent pas acheter ailleurs" dans la capitale. Et, à l'autre bout de l'échelle, "il est de plus en plus difficile de trouver un studio à moins de 100.000 euros, quel que soit l'arrondissement".

Dans la période 2005/2006, c'est dans le 19è arrondissement que les prix ont le plus monté, en moyenne de 9,1%, suivis par le 9è et le 20è à +8,5% et le 12è à +8,2%. La hausse est plus faible dans le 14è à +2,2%, dans le 10è à +3,1%, dans le 1er et le 11è à +3,2%. Les prix ont même baissé de -0,7% dans le 8è où les bureaux sont beaucoup plus nombreux que les appartements.

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