Accalmie ou ralentissement ... ça se confirme
Ceux qui peuvent acquérir -grâce à un apport important ou à la revente d'un bien- sont "de plus en plus exigeants", favorisant "un marché à deux vitesses: les biens +zéro-défaut+ se vendent toujours rapidement" alors que pour les autres biens, "les ventes s'effectuent dans des délais beaucoup plus longs et après des négociations souvent compliquées".
"La concurrence entre acquéreurs, qui était à à l'origine de certains prix records, n'existe plus", affirme-t-on dans cette étude et "les négociations sur les prix d'affichage sont devenues presque systématiques". Pour autant, les prix de l'immobilier à Paris restent toujours à des sommets qui limitent le nombre d'acquéreurs potentiels. D'une manière générale, la demande dépasse largement l'offre, surtout sur les 2/3 pièces.
"On court après les propriétaires", reconnaissait une des responsables d'agence parisienne de Laforêt Immobilier. Les prix au m2 peuvent atteindre des records: jusqu'à 10.000 euros dans le 6è arrondissement où les acquéreurs "n'imaginent pas acheter ailleurs" dans la capitale. Et, à l'autre bout de l'échelle, "il est de plus en plus difficile de trouver un studio à moins de 100.000 euros, quel que soit l'arrondissement".
Dans la période 2005/2006, c'est dans le 19è arrondissement que les prix ont le plus monté, en moyenne de 9,1%, suivis par le 9è et le 20è à +8,5% et le 12è à +8,2%. La hausse est plus faible dans le 14è à +2,2%, dans le 10è à +3,1%, dans le 1er et le 11è à +3,2%. Les prix ont même baissé de -0,7% dans le 8è où les bureaux sont beaucoup plus nombreux que les appartements.