Un rapport met en cause les énergies renouvelables, le SER riposte
« Les énergies renouvelables variables représentent aujourd’hui près de 5 % de notre consommation électrique » a rappelé le SER avant de préciser que « ces formes d’énergie sont largement réparties sur le territoire et ce foisonnement leur permet, malgré les aléas météorologiques, de garantir l’apport d’énergie aux réseaux. »
Et le syndicat de poursuivre : « par ailleurs, le Réseau de Transport de l’Electricité (RTE) a mis en place, depuis plusieurs années, un outil (IPES) qui lui permet de prévoir à moins de 24 heures la production attendue des énergies renouvelables. »
La mise à l'arrêt de groupes thermiques due à deux facteurs
Le SER rappelle par ailleurs que le Réseau de Transport de l’Electricité (RTE) fonde ses prévisions de l’équilibre offre/demande sur les trajectoires de développement fixées par les programmations pluriannuelles des investissements et décide de ses investissements en fonction de ces objectifs.
« Contrairement à ce que laissent entendre certaines voix, la mise à l’arrêt de groupes thermiques, en particulier des centrales à gaz, résultent de deux facteurs : une conjoncture économique très détériorée dans laquelle la demande électrique stagne et la compétitivité retrouvée du charbon due à la montée en puissance des gaz de schiste américains qui ont créé des surcapacités de production de charbon écoulées en Europe à un coût moindre que celui du gaz. »
Pour conclure, le Syndicat des Énergies Renouvelables a indiqué que « le trop faible prix du CO2 ne constitue pas, à cet égard, un moyen d’écarter l’utilisation de cette énergie très polluante. »
A. LG
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