Taux d’intérêts au plus bas, l’immobilier ancien décolle !
Cette croissance peut facilement s’expliquer par les taux d’intérêt extrêmement bas proposés par les banques, qui poussent les acheteurs à passer à l’acte. Notaires de France note également que « le pouvoir d’achat des ménages qui acquièrent un logement s’est amélioré depuis la baisse des taux et le renforcement du PTZ », favorisant « cette augmentation des volumes ».
Tout n’est cependant pas rose ! En effet, Notaires de France et l’Insee indiquent une stabilisation des prix des logements anciens après trois trimestres en hausse. Dans le détail, les prix des appartements gagnent 0,4%, alors que ceux des maisons en perdent, eux, 0,4%. En Île-de-France, les prix des logements anciens progressent de 1,4% sur un an, et de 0,3% en province (malgré une perte de 0,5% entre le premier et le second trimestre).
Une hausse des prix malgré des points de vigilance
Face à ces résultats, Notaires de France mise sur une nouvelle augmentation des prix d’ici fin novembre 2016. Les coûts des appartements devraient ainsi croître de 2%, et ceux des maisons de 2,7%. Du côté de la province, si les indicateurs sont estimés à 0,3% pour les appartements anciens, ils sont beaucoup plus optimistes pour les maisons (2,6% sur un an). L’Île-de-France n’est pas en reste, avec une hausse de 1,3% pour les prix des appartements de 0,5% pour les maisons.En parallèle, le marché du neuf renoue, lui aussi, avec la croissance, bénéficiant des effets de la loi Pinel. En effet, la construction de 401 200 logements a été autorisée ces douze derniers mois, en augmentation de 8,3%. Par ailleurs, 35 900 logements neufs ont été mis à la vente au deuxième trimestre 2016 (+24,2% sur un an).
Le marché de l’immobilier devrait poursuivre son évolution à la hausse dans l’année à venir, à en croire le Crédit foncier de France. Néanmoins, si ce dernier relève l’optimisme des professionnels du secteur, il précise qu’il est important de nuancer leurs propos « compte-tenu du contexte économique et de la stagnation du pouvoir d’achat des ménages ».
« Historiquement, les mois précédant l’élection présidentielle font apparaître une accalmie, voire un inversement du marché immobilier », rappelle Notaires de France, avant de préciser que « nul ne peut dire ce qu’il en sera au deuxième trimestre 2017 ». Les paris sont ouverts !
F.C
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