Quand la météo retarde les chantiers et alourdit les coûts
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Les aléas climatiques pèsent de plus en plus sur les délais des projets de construction. D’après une enquête menée par Aggreko auprès de 850 entrepreneurs européens, 70 % des maîtres d’œuvre en France signalent des retards causés par la météo, avec des conséquences financières non négligeables : 20 % d’entre eux subissent des pénalités en raison de ces délais.
En France, les principales causes de perturbation citées sont la grêle et la neige (26 %), suivies des fortes précipitations (24 %) et des canicules (19 %). Si ces phénomènes sont connus du secteur, leur intensité et leur fréquence croissantes compliquent la gestion des chantiers.
Un impact commercial et financier
Outre les retards, les conditions météorologiques extrêmes entraînent des pannes d’équipement dans 41 % des cas, selon les répondants français – le taux le plus élevé en Europe. Pour Christophe Meunier, directeur des ventes chez Aggreko, ces perturbations atteignent un niveau inédit : « Contrairement aux conditions météo, les calendriers des projets ne changent pas du jour au lendemain, et les retards de livraison engendrent désormais des pénalités financières pour les maîtres d’œuvre ».
Face à une météo de plus en plus imprévisible, les entreprises du BTP doivent s’appuyer sur des stratégies adaptées et des solutions techniques pour limiter les interruptions de chantier. La société Aggreko propose des équipements spécifiques – chauffage, refroidissement, déshumidification – dont leur objectif est de maintenir les travaux en cours malgré les intempéries.
Marie Gérald
Photo de Une : Adobe Stock