Plombé par le BTP, l'intérim recule de 2,9 %
Selon cette étude, commandée par Prism'emploi qui regroupe la majorité des professionnels du recrutement et de l'intérim, les effectifs intérimaires ont progressé dans la majorité des secteurs: les services (+1,9 %), le commerce (+1,8 %) et l'industrie (+0,1 %).
Mais cela n'a pas suffit à faire remonter les chiffres de l'emploi intérimaire, plombés par la chute de 20,6 % des effectifs intérimaires dans le BTP entre octobre 2013 et octobre 2014 et celle plus modérée des transports (-0,5 %).
Ainsi, depuis janvier 2014, l'emploi intérimaire a baissé de 0,8% par rapport à la même période de 2013. L'intérim est considéré comme un indicateur précurseur des tendances sur le marché de l'emploi.
Une évolution contrastée par région
Selon cette même étude, le recours à l'intérim s'est étendu dans toutes les qualifications, en particulier parmi les cadres et les professions intermédiaires (+7,2 %) et les ouvriers non qualifiés (+6,7 %). En revanche, il a fléchi chez les ouvriers qualifiés (-15,1 %).
Son évolution est également contrastée selon les régions. Les plus fortes hausses de l'emploi intérimaire sont enregistrées en Haute-Normandie (+6,2 %), dans le Nord-Pas-de-Calais (+3,4 %) et en Alsace (+3,1 %). Mais la plupart des régions constatent un repli comme la Franche-Comté (-9,1 %), la Champagne-Ardenne (-10,1 %) et la Basse-Normandie (-10,4 %).
C.T (avec AFP)