Placoplatre se mobilise pour recycler les déchets
Initiés en Rhône-Alpes et dans les départements limitrophes, les premiers partenariats permettent au site Placoplatre de Chambéry d'économiser déjà plus de 1000 tonnes par mois de ressources naturelles et d'éviter l'enfouissement d'autant de déchets dans les centres spécialisés. Signataire de la charte « Gestion des déchets de plâtre » initiée par le syndicat des Industries de Plâtre, le groupe souhaite étendre ses partenariats avec les collecteurs de déchets. « Nous couvrons la quasi-totalité des départements Rhône-Alpes avec au moins un partenaire collecteur par département, voir deux » explique Jean-Yves Burgy, Responsable des affaires publiques Placoplatre. « Mais nous ne négligeons pas les autres départements puisque nous allons aussi en Côte d'Or, dans l'Allier et le Puy de Dôme.
S'appuyant sur ce savoir-faire, l'ambition de Placoplatre est de mettre en place, à l'horizon 2010, une filière nationale complète en respectant pour chaque opération, sa justification économique et un bilan carbone proche de la neutralité en terme de transport. « L'objectif est d'initier une filière complète dans toutes les régions françaises, capable d'apporter au client final un coût économique inférieur d'au moins 30% à l'enfouissement » précise Jean-Yves Burgy.
S'il existe encore des incertitudes sur les tonnages et les qualités, la production de déchets de chantiers neufs (plaques de plâtre, carreaux, complexes d'isolations, accessoires et chutes de pose) peut s'estimer à environ 220 000 tonnes par an (soit une estimation moyenne de 4 kg/hab./an). Plusieurs enquêtes sont actuellement en cours pour préciser le pourcentage de chutes par type et taille de chantiers de construction. Pour la déconstruction et la rénovation (estimés à 180 000 tonnes), l'exercice s'avère bien plus difficile alors que les quantités deviennent de plus en plus importantes suite au lancement de grands projets tels le Programme National de Rénovation Urbaine, le plan Hôpital 2012, la rénovation des lycées & collèges, ou encore la conversion des casernes en logements. |
Bruno Poulard