Maison individuelle : à qui profite la crise ?
Pourtant, pour Mikit, ce type de conjoncture est plutôt porteur. L'inventeur du concept de la maison "prêt à finir" profite en effet que ses produits soient sensiblement moins chers que le reste du marché de la maison individuelle pour capitaliser sur la crise.
"C'est dans ces périodes difficiles que notre modèle rencontre le plus de succès", affirme Gérard Galiana, directeur du développement de l'enseigne. "Dès l'origine notre produit a été créé pour permettre de redonner du pouvoir d'achat à ceux qui rêvent de devenir propriétaires. Dans la conjoncture actuelle, notre concept prend toute sa force", ajoute-t-il.
Le concept de "prêt à finir" permet à Mikit d'afficher des prix jusqu'à 30% inférieurs sur les maisons traditionnelles par rapport à la formule classique du "clé en main". Les clients étant généralement des primo-accédants aux revenus modestes, le constructeur leur garantit plusieurs types d'aides. Il est ainsi "le seul à proposer un système permettant d'abaisser les mensualités de remboursement durant les trois premières années".
Ainsi, "entre le premier trimestre 2007 et le premier trimestre 2008, l'évolution des mises en chantier enregistrées par Mikit s'est élevée à environ 15%", conclut Gérard Galiana.
La formule de "prêt à finir" est axée sur un partenariat entre le constructeur et l'acquéreur. Le premier réalise le gros œuvre de la maison. Le second gère les finitions intérieures, livrées sous forme de kits prêts à poser. L'économie de main d'œuvre ainsi réalisée permet de réduire de 30% le coût de l'opération par rapport à un achat classique. Le style de ces maisons est adapté aux différentes régions. Selon le modèle retenu, l'économie réalisée en final est de l'ordre de 20.000 euros, selon Mikit. |
Laurent Perrin