Les fonds immobiliers désormais éligibles au label Transition énergétique et écologique
L’idée est de mobiliser une partie de l’épargne au bénéfice de la lutte contre le changement climatique et de porter l’excellence écologique française au plan européen.
Depuis son lancement en 2015, la démarche suscite l’engouement des entreprises. 19 fonds d’investissement ont ainsi déjà reçu le label. C’est pourquoi le comité TEEC a décidé en mars dernier, d’étendre le périmètre du label aux OPCI et SCPI.
« Cette extension permettra la labellisation et la création de nouveaux fonds verts dédiés à l’immobilier, acteur incontournable de la transition écologique et solidaire », souligne un communiqué.
Participer pleinement à la transition énergétique
Tout OPCI et SCPI peut adresser sa candidature à l’un des 3 organismes labellisateurs habilités à délivrer le label TEEC : Afnor Certification, EY et Novethic.Le label constitue « un repère de référence pour les épargnants souhaitant participer au financement de l’économie verte ».
Les critères de labellisation restent les mêmes. Pour se voir délivrer le label, le fonds d’investissement doit respecter quatre catégories de critères :
- La part verte. Le référentiel du label liste 8 catégories d’activités entrant dans le champ de la transition énergétique et écologique et de la lutte contre le changement climatique et éligibles au financement du fonds candidat : énergie, bâtiment, économie circulaire, industrie, transports propres, technologies de l’information et de la communication, agriculture et forêt, adaptation au changement climatique.
- Les exclusions et les controverses ESG. Le référentiel exclut du périmètre d’investissement des fonds labellisés certaines activités économiques contraires à la transition énergétique et écologique : exploration-production et exploitation de combustibles fossiles, filière nucléaire.
- L’impact effectif sur la transition énergétique et écologique.
Les candidats devront répondre à un niveau d’exigence élevé quant à la qualité « verte » de leurs bâtiments. Ils devront en outre présenter une certification ou un label environnemental, une analyse en cycle de vie, et un label énergétique s’appuyant sur la réalisation d’une étude thermique dont les performances énergétiques sont supérieures aux normes locales.
R.C
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