La fusion entre Holcim et Lafarge autorisée aux USA et au Canada
A la suite du processus réglementaire dans toutes les juridictions clés où cela était nécessaire, Holcim et Lafarge disposent aujourd’hui d’une liste finale de désinvestissements destinés à répondre aux demandes des autorités de la concurrence (voir ci-dessous).
Ces cessions restent conditionnées à la finalisation du projet de fusion, qui inclut la réussite de l’offre publique d’échange auprès des actionnaires de Lafarge et son approbation par les actionnaires de Holcim. Les deux entreprises cèdent les actifs suivants :
Aux États-Unis :
- la cimenterie de Davenport, détenue par Lafarge dans l’Iowa et d’une capacité de 1,1 MT, ainsi que 7 terminaux le long du Mississippi. (Acquéreur : Summit Materials)
- 3 terminaux de Holcim dans le Michigan et l’Illinois (Acquéreur : Buzzi Unicem)
- La station de broyage de laitier de Skyway (600 kt) détenue par Holcim dans l’Illinois (Acquéreur : Eagle Materials)
- La station de broyage de laitier de Camden (700 kt) détenue par Holcim dans le New Jersey, ainsi qu’un terminal dans le Massachussetts (Acquéreur : Essroc / Italcementi)
- La cimenterie de Trident détenue par Holcim dans le Montana et 5 terminaux dans la région des grands lacs (Cement Roadstone Holdings proposé comme acquéreur)
Au Canada :
- Les actifs d’Holcim (Cement Roadstone Holdings proposé comme acquéreur)
Photo de Une : (c) AFP/ FRANCK FIFE