La baisse des prix des logements anciens s'essouffle
Seule la Bretagne, où les prix ont peu baissé, continue d'enregistrer un nombre de transactions inférieur de plus de 25% à ce qu'il était au premier semestre 2008. La ville de Lyon, a contrario de la tendance nationale, a vu ses prix progresser de 2,95% pendant le premier semestre 2009, mais après une baisse de 13,31% au dernier trimestre 2008, alors que Paris (6157 euros/m²), après avoir longtemps résisté, enregistrait une baisse de 5,48%. Pour les prochains mois, le président de Century 21 refuse de se prononcer, affirmant que « le marché est suspendu à ce qui va se passer sur les taux d'intérêt ».
Dans le premier scénario envisagé, si les taux d'emprunt et les volumes de vente restent stables, les prix s'établiront en baisse de 15% par rapport au premier semestre 2008. Si les biens en vente continuent de baisser (le stock dans les agences Century 21 a chuté de 73 000 biens à 62 000), car les vendeurs refusent de baisser plus leurs prix, une certaine pénurie risque de s'installer qui devrait tirer à nouveaux les prix à la hausse.
Par contre, si les taux des emprunts immobiliers remontent de façon significative à l'automne comme l'envisagent certains économistes, le marché devrait enregistrer une nouvelle baisse des volumes entraînant l'enclenchement d'un nouveau cycle de baisse des prix. En raison de la baisse du chiffre d'affaires, le nombre total d'agences franchisées Century 21 a chuté de 950 au 1er juillet 2008 à 930 au 1er janvier 2009 et à 905 au 1er juillet 2009. M. Vimont a affirmé qu'il devrait se stabiliser aux alentours de 900 à la fin 2009.
Bruno Poulard