Immobilier : les ventes et les prix au beau fixe
Le marché immobilier est toujours au beau fixe. La conjoncture de la FNAIM (Fédération Nationale de l’Immobilier) révèle en effet une hausse des ventes et des prix en ce premier trimestre 2019. En cause : des conditions favorables grâce à des taux d’emprunts au plus bas, et des rendements locatifs toujours aussi attractifs.
Nouveau record de ventes
Particulièrement dynamique, le marché immobilier a atteint un nouveau record à mars 2019, avec 985 000 ventes, notamment grâce à des conditions de crédit favorables et des taux d’emprunt très bas. Mieux : la FNAIM estime que la perspective de 990 000 biens vendus est atteignable d’ici la fin 2019, ce qui porterait à 2,6% la progression annuelle.
Des ventes de plus en plus nombreuses. ©FNAIM
Ces ventes s’expliquent en partie par l’attractivité du rendement locatif : « Même dans les villes où les prix montent en flèche, les rendements locatifs demeurent attractifs. Par exemple, à Marseille, les loyers procurent un rendement locatif brut moyen de 6,4%, alors qu’à Paris, en dépit des prix records à l’acquisition, le rendement atteint 3,7% », note la fédération.
Des prix toujours en progression
Du côté de la montée de prix, si la croissance a légèrement ralenti, elle s’affiche tout de même à +2,3% par rapport à l’année précédente. La valeur du prix au mètre carré s’établit ainsi à 2 246€ sur la France entière. Un chiffre qui ne reflète pas les importantes disparités, notamment entre Paris, l’Île-de-France, et les autres régions : « Dans la capitale,le prix du mètre carré pour les appartements atteint 9 840€, en progression de 4,6% (contre 6% un an plus tôt). La valeur tombe à 5 838€ en région parisienne, et à 2 723€ dans le reste de la France », explique la FNAIM. Avec un budget médian de 160 000€, on peut ainsi acheter 76 mètres carrés à Orléans, contre seulement 16 mètres carrés à Paris.
D'importantes disparités entre l'Île-de-France et la province. ©FNAIM
Le bilan de la FNAIM relève également le dynamisme de certaines métropoles, comme Nantes, où les prix ont augmenté de 8,2%, ou encore Lyon (+5,7%). En revanche, ils baissent dans d’autres, comme à Ajaccio, où les prix ont reculé de -1,4%.
C.L.
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