D’octobre à décembre 2015, le nombre de logements autorisés a progressé de + 4,5% par rapport aux trois mois précédents, une danse notamment menée par les logements collectifs dont les permis de construire ont augmenté de + 9,5% alors que les logements individuels autorisés ont reculé de - 2,5%.

En ce qui concerne les mises en chantier, la tendance est à la baisse (- 4,3 %) à l’image de ce qui avait été observé au troisième trimestre 2015. Le nombre de logements individuels autorisés a diminué de - 4,4 % et les logements collectifs (y compris en résidences) de - 4,3 %.

Le taux d’annulation des logements individuels autorisés à la construction est encore supérieur à sa moyenne de longue période et s’établit à 15,7% tandis que dans le collectif, le taux atteint 20,1%, là encore une valeur supérieure à la moyenne de longue période.

Le délai moyen d’ouverture de chantier des logements individuels et des logements collectifs ont diminué et s’établissent respectivement à 4,9 mois et 8,4 mois, des résultats similaires à ceux du 3e trimestre 2015.

Entre 2014 et 2015, l’activité s’est stabilisée

Sur l’ensemble de l’année 2015, le nombre de logements autorisés à la construction (383 100 unités) a augmenté de + 1,8% par rapport à l’année précédente, et bien que le chiffre soit plutôt faible, les logements commencés ont également augmenté (+ 0,3%).

Cumulés sur douze mois, les logements individuels autorisés ont baissé de - 0,2% (- 0,9 % pour les individuels purs, + 1,4 % pour les individuels groupés) par rapport aux douze mois antérieurs. Sur la même période, les mises en chantier de logements individuels ont reculé de - 4,1% (- 4% pour les individuels purs, - 4,4 % pour les individuels groupés).

Dans le collectif, cumulés sur douze mois les permis de construire ont augmenté de + 3,2% par rapport au cumul des douze mois précédents (+ 4,5 % pour les logements collectifs et - 4,1 % pour les logements en résidences). Les mises en chantier sont également en hausse de + 3,4% (les logements collectifs augmentent de 4,4 % tandis que les logements en résidences diminuent de - 3,3%).

Des disparités régionales

Sur douze mois cumulés, les régions Alsace (- 20,9), Languedoc-Roussillon (- 13,6%) et Picardie (- 13,1%) sont les plus en recul en ce qui concerne les logements autorisés à la construction par rapport aux douze mois antérieurs.

Les régions Haute-Normandie, Provence-Alpes-Côte d'Azur et Corse ont elles vu le nombre de logements neufs autorisés progresser respectivement de + 12,4%, + 10,7% et + 137,4%.

Du côté des logements commencés, la Corse (- 17,6%), le Poitou-Charentes (- 12,5%) et le Limousin (- 11,5%) sont les zones les plus concernées par la baisse du nombre de mises en chantier ces douze derniers mois par rapport aux douze mois précédents.

Enfin, l’Ile-de-France, la Picardie et la Bretagne sont les régions dont la croissance a été la plus significative avec une recrudescence des mises en chantier de logements neufs de + 15,1%, + 5,3% et + 5,1% respectivement.

R.C