DLR rappelle l’intérêt des sanitaires autonomes mobiles sur chantier
Suite aux « 7 bonnes pratiques pour les bases vie de chantier » diffusée par l’Association des constructions industrialisées et modulaires (ACIM) en novembre dernier, la Commission sanitaires et unités mobiles de DLR publie de son côté des préconisations pour les installations sanitaires mobiles (base-vie de chantier et toilettes).
Ce document rappelle dans un premier temps les engagements du loueur concernant les bases vie de chantier, et les éléments qui restent à la charge du client.
Parmi les obligations du loueur, on retrouve l’obligation de proposer du matériel en bon état, équipé d’un réfectoire permettant de réchauffer des aliments, de vestiaires, et de sanitaires conformes aux normes de sécurité et d’hygiène. Les bases-vie doivent également être équipées d’un éclairage et d’un chauffage en bon état de fonctionnement.
Du côté des sanitaires, les toilettes ne doivent pas être communicants, conformément à la norme NF EN 16194. Un point d’eau doit être disponible avec sa réserve d’eau propre. Une douche avec chauffe-eau peut également être proposée à la demande du client, pour des chantiers particulièrement salissants.
Certains éléments restent toutefois à la charge du client, comme les autorisations de voieries et taxes afférentes, l’eau potable, et les éventuels raccordements et abonnements en eau et électricité.
Les membres de la commission Sanitaires et Unités Mobiles (SUM) soulignent que les installations sanitaires sont obligatoires pour tous les chantiers, et insistent sur l’intérêt des sanitaires mobiles autonomes.
« Pour les chantiers de plus de 4 mois, ces installations mobiles représentent une alternative lorsque la nature du chantier ne permet pas l’emploi de constructions modulaires », notent-ils.
Selon eux, cette alternative présente de nombreux atouts tels que la mobilité/flexibilité, l’autonomie, avec la une installation rapide en tout lieu, l’hygiène (adapté à la norme NF EN 161941), ou encore l’écologie, grâce à une faible consommation d’eau.
La présence de ce type de sanitaires implique des obligations pour le loueur, qui se doit de vidanger le contenu du réservoir de façon hebdomadaire, nettoyer au moyen d’un nettoyeur haute presse toutes les surfaces intérieures, et réassortir les consommables comme l’eau propre, le papier hygiénique, le savoir et/ou gel hydro-alcoolique.
Le client doit en revanche assurer de son côté l’entretien quotidien.
C.L.
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