Des entreprises controlées en situation illégale sur un chantier parisien
Au final, "douze des treize sociétés contrôlées se trouvaient à des degrés divers en situation illégale" au regard de la législation du travail ou de la législation sur le travail des étrangers, a précisé le parquet en citant notamment l'absence de déclaration des salariés à l'Urssaf ou de titre de travail.
La dernière entreprise travaillant sur le chantier, en situation régulière, a bénéficié d'un classement sans suite. Quatre des douze dirigeants mis en cause sont appelés à comparaître pour ces faits le 10 février devant le tribunal correctionnel de Paris, a annoncé le parquet de Paris en précisant que l'enquête sur les huit autres chefs d'entreprises se poursuivait.
Structure centrale de la coopération des services chargés de la lutte contre le travail illégal, le Colti regroupe notamment des représentants de l'Urssaf, des Impôts, du parquet et des services de police. Il a pour principale mission de programmer et coordonner les opérations de contrôle.
Bruno Poulard (avec AFP)