Céléos en redressement ... Une onde de choc dans le bâtiment breton ?
La mise en redressement de dix-sept des sociétés du groupe costarmoricain provoque l'inquiétude des entreprises qui lui sont liées.
« Hors de question de quitter les chantiers »
Une source proche du dossier apporte une autre réponse : « Partant du principe que les sociétés civiles de construction vente, créées dès lors qu'un nouveau programme est mis en route, ne sont pas dans le périmètre du redressement, les chantiers ne doivent pas être suspendus ».
Un architecte, qui travaille avec Céléos en Bretagne et Normandie, n'est pas de cet avis : « Certes, ces sociétés civiles ne semblent pas être touchées. Mais il y aura une épuration des opérations de construction en cours. Ils préserveront celles qui seront potentiellement rentables ». Lui est tranquille. Il avait pris la précaution de se faire régler les gros dossiers, mais combien sont aussi préservés ?
Cet autre artisan, passé de moins de cinq à plus de dix salariés grâce au développement de Céléos, ne souhaite pas s'exprimer publiquement. Ca ne l'empêche pas de s'interroger sur les conséquences de cette situation pour son entreprise.
Une chose est sûre : « Cette affaire va provoquer un ralentissement, d'autant que la conjoncture n'est pas bonne », confirme l'architecte. Les collectivités locales sont aussi touchées. La ville de Lamballe reporte des projets de lotissements et Paimpol s'inquiète de plusieurs programmes avec des sociétés du groupe.