Par la mise en place de la filière vertueuse écologique "RQE", la société Carmine SA souhaite fédérer les différents acteurs du bâtiment (maîtres d'œuvres, maîtres d'ouvrage, architectes, syndics, fabricants...) en les invitant à s'engager, chacun à leur niveau, dans une démarche environnementale active. En effet, 31 millions de tonnes de déchets proviennent du secteur du bâtiment dont 66% de déchets inertes, 28% de déchets industriels banals (DIB), 5 % de déchets industriels dangereux (DID) et 1% de déchets d'emballages (Chiffres 2008 du GPPF).

"Aujourd'hui dans le secteur du bâtiment, nous n'entendons parler que des efforts réalisés dans les réductions d'émission de CO2 des logements", déclare Stéphane Carmine, directeur de la société. "S'il paraît indispensable de se demander ce qu'un immeuble consomme comme énergie, il existe des étapes préalables à considérer d'urgence et sur lesquelles notre corps de métier peut intervenir (...) pour construire et rénover autrement, durablement", poursuit-il.

L'appellation RQE déposée par Carmine SA veut impliquer tous les intervenants dans l'acte de construire, depuis le choix de leur produit jusqu'à leur mise en œuvre en passant par la gestion de leurs déchet. Il s'agit aussi de les informer via une veille juridique et technologique sur les diverses attitudes écologiques à suivre : nouvelles techniques, nouveaux produits, formation et renseignements pouvant faire progresser positivement ce secteur d'activité.

Capital santé et économies d'énergie

"Notre vision écologique est une vision globale de l'entreprise. Elle s'implique aussi bien au niveau social donc humain, qu'économique. C'est dans cette optique, que nous avons mis en place un certain nombre de mesures en interne, depuis déjà plusieurs années, applicables à l'ensemble des métiers du bâtiment. Ces pratiques devraient contribuer à valoriser l'image du bâtiment en général, secteur d'activité qui souffre d'une image malheureusement négative", ajoute Stéphane Carmine.

Avec sa filière RQE, Carmine s‘engage notamment sur la réduction des causes possibles de pollution : en privilégiant l'utilisation des peintures aqueuses tendant vers l'option "zéro COV (composants organiques volatils)", en utilisant des décapants sans chlorure de méthylène et en recherchant de nouveaux produits types bio-solvants inoffensifs pour la santé des compagnons ou encore en utilisant des peintures en avance sur les normes de sécurité fixées pour 2010. L'entreprise privilégie ainsi l'utilisation de produits respectueux pour le personnel de chantier tout comme pour l'environnement. Mais elle s'engage aussi sur la gestion des déchets de chantier en optimisant le recyclage et en organisant le traitement des déchets dangereux. Elle se fixe encore comme priorité la prévention et la protection du capital santé des hommes et les économies d'énergie, grâce au suivi de chantiers à distance par télétransmission via le système FrontLine.

Laurent Perrin