BTP : toujours de nombreux primo-entrants dans le département du Rhône

En 2023, la fédération BTP Rhône et Métropole a recensé 7 800 primo-entrants au sein des entreprises du BTP, soit 15 % des effectifs et un bon taux de renouvellement.
À noter que la moyenne d’âge des primo-entrants est de 33 ans, et que 68 % des ouvriers de production sont recrutés à un niveau peu ou pas qualifié.
« Nous sommes fiers de constater que notre secteur offre des parcours d’insertion concrets. C’est dans nos entreprises que de nombreux jeunes et adultes trouvent un métier, une stabilité, une reconnaissance. Et cela sans forcément partir avec tous les codes ou les diplômes. C’est ça, l’ascenseur social du BTP », se réjouit Norbert Fontanel, président de BTP Rhône.
L’apprentissage plébiscité
Dans le secteur du BTP, l’apprentissage est largement plébiscité, à la fois par les jeunes et les entreprises. Ainsi, en 2024, 61 % des jeunes en formation aux métiers du BTP étaient en apprentissage dans le département.
Sur cette même année, les établissements du Rhône proposaient 83 types de formations en apprentissage dans le BTP.
« L’apprentissage est une passerelle directe vers l’emploi. Nos entreprises jouent le jeu, accueillent, forment, accompagnent. Et nous avons à cœur de bien faire comprendre aux jeunes que l’engagement de l’entreprise mérite réciprocité et fidélité », souligne Éric Doublier, président de la Commission formation de BTP Rhône.
Une bonne insertion professionnelle
D’après la fédération, 950 jeunes issus de formation initiale ont trouvé un emploi salarié un an après leur sortie, ce qui prouve une bonne insertion, mais aussi des besoins en main d’œuvre importants pour les entreprises de BTP. Il faut dire que 74 % d’entre elles peinent à recruter.
Par ailleurs, les jeunes ne sont pas les seuls à satisfaire les entreprises du BTP. Les publics en réinsertion ont également la cote, puisque 10 entreprises sur 12 se déclarent satisfaites de leur travail.
« Nos entreprises ne se contentent pas d’embaucher : elles forment, accompagnent, donnent une seconde chance. C’est notre responsabilité sociétale, mais aussi notre fierté », commente de son côté Anthony Courtadon, président du GEIQ 69.
Par Claire Lemonnier
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