Aprés Lafarge, c'est Bouygues qui fait boom !
Selon le consensus des analystes de Thomson Financial, le résultat net devrait augmenter de 32% à 1,1 milliard d'euros contre 832 millions en 2005, pour un chiffre d'affaires, déjà publié, de 26,408 milliards d'euros (+10%), porté par la route (Colas) et la construction.
L'année 2006 a été marquée par l'entrée au capital d'Alstom. Dans un premier temps, Bouygues a racheté les parts de l'Etat (23,26%) avant de monter progressivement pour atteindre 25,1% au 1er décembre. La contribution nette sera incluse dans les résultats consolidés 2006. Présentant en septembre les résultats du 1er semestre 2006, Martin Bouygues avait indiqué qu'il ne comptait pas pour l'instant lancer d'OPA sur Alstom. "Nous resterons sous le seuil des 33% (seuil de déclenchement d'une OPA, ndlr). Est-ce que c'est gravé dans le marbre pour l'éternité, Dieu seul le sait", avait-il affirmé.
Bouygues Telecom, qui a vu son nombre de clients grimper de 15% en un an, devrait continuer de payer le prix de sa politique commerciale agressive (offres illimitées Neo). Il a d'ores et déjà prévenu que sa marge opérationnelle baisserait de 2 à 3 points en 2006. TF1, dont Bouygues détient 43%, a enregistré en 2006 une baisse de son bénéfice net à périmètre constant de 9,9% à 198,7 millions d'euros, en raison notamment du coût de la Coupe du Monde. Mais le bénéfice net a presque doublé, à 452,5 millions, en raison du produit exceptionnel lié au rapprochement des bouquets satellitaires TPS et CanalSat.