A Mantes-la-Jolie une copropriété dégradée signe son premier CPE
Le syndicat des copropriétaires de la résidence « Côtes de Seine » située à Mantes-la-Jolie (78) a signé, mercredi 16 décembre, un Contrat de Performance Energétique avec le groupement Patrimoine 2020. Le CPE des Côtes de Seine représente un montant total de 1,2 million d’euros qui sera financé à 80% par des subventions publiques. Grâce à la réhabilitation en BBC, la copropriété devrait voir ses charges diminuer de plus de 50% dès la deuxième année de mise en place.
C’est en présence de Michel Vialay, maire de Mantes-la-Jolie et de Jean-Luc Santini, vice-président de la Communauté d’Agglomération de Mantes en Yvelines (CAMY), conseiller régional et vice président de l’EPAMSA, que le syndicat des copropriétaires de la résidence « Côtes de Seine » a signé un Contrat de Performance Energétique (CPE) avec le groupement Patrimoine 2020.
Dans le cadre de l’Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat (OPAH) pilotée par la CAMY, le CPE est apparu comme l’outil le plus approprié pour la rénovation de cette résidence composée de 92 logements. En effet, le CPE garantit une diminution importante des charges sur le long terme et assure la pérennité de la copropriété.
Rappelons que l’OPAH vise à réhabiliter des quartiers ou des centres urbains anciens, des bourgs ruraux dévitalisés, des copropriétés dégradées ou encore à adapter des logements pour les personnes âgées et les handicapés. Ces opérations se matérialisent par une convention signée entre l’Etat, l’Agence nationale de l’habitat (ANAH) et la collectivité contractante pour une durée de 3 à 5 ans.
Parmi ces instances publiques on retrouve l’ANAH, la Région Ile-de-France, l’ADEME, la CAMY, le département des Yvelines, la Fondation Abbé Pierre et le Domo France. Pour ce qui est du préfinancement, il a été rendu possible grâce au partenariat avec Logicap et la Caisse d’Epargne.
L’EPAMSA (établissement public d’aménagement Mantois Seine Aval) a mené un travail partenarial avec les conseils syndicaux, les copropriétaires et les acteurs locaux contribuant à la réussite du projet. Par ailleurs son portage immobilier a facilité la mise en place du CPE : avec le DCIF (dispositif coordonné d’intervention foncière), l’établissement peut acquérir des logements dans les copropriétés dégradées et contribuer à la mise en œuvre du CPE.
L’ANAH et lé Région Ile-de-France ont élaboré le bilan de la consommation énergétique de la copropriété au travers d’études thermiques, de consultation des entreprises, de la rédaction du dossier de consultation, et de l’organisation du dialogue compétitif.
La réhabilitation en BBC permettra aux 40 copropriétaires de bénéficier d’une réduction de 53% de leurs charges sur le poste chauffage et ce dès la 2e année de mise en service. Ils pourront alors renégocier leur abonnement au chauffage urbain et réduire davantage leurs factures d’énergie.
Autre avantage, la rénovation énergétique permettra de passer des étiquettes de performance énergétique D voire E à des étiquettes B.
La copropriété devrait également signer au 1e trimestre 2016 son CPE avec le groupement Dalkia-Eiffage tandis que le dispositif ORCOD-IN devrait conforter les démarches initiées sur le territoire.
R.C
Photo de une : ©EPAMSA
Dans le cadre de l’Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat (OPAH) pilotée par la CAMY, le CPE est apparu comme l’outil le plus approprié pour la rénovation de cette résidence composée de 92 logements. En effet, le CPE garantit une diminution importante des charges sur le long terme et assure la pérennité de la copropriété.
Rappelons que l’OPAH vise à réhabiliter des quartiers ou des centres urbains anciens, des bourgs ruraux dévitalisés, des copropriétés dégradées ou encore à adapter des logements pour les personnes âgées et les handicapés. Ces opérations se matérialisent par une convention signée entre l’Etat, l’Agence nationale de l’habitat (ANAH) et la collectivité contractante pour une durée de 3 à 5 ans.
Un projet largement soutenu
Le CPE des Côtes de Seine signé avec le groupement Patrimoine 2020 représente un montant total de 1,2 million d’euros. Le projet a reçu le soutien de nombreuses instances publiques qui financeront le contrat de performance énergétique à hauteur de 80%.Parmi ces instances publiques on retrouve l’ANAH, la Région Ile-de-France, l’ADEME, la CAMY, le département des Yvelines, la Fondation Abbé Pierre et le Domo France. Pour ce qui est du préfinancement, il a été rendu possible grâce au partenariat avec Logicap et la Caisse d’Epargne.
L’EPAMSA (établissement public d’aménagement Mantois Seine Aval) a mené un travail partenarial avec les conseils syndicaux, les copropriétaires et les acteurs locaux contribuant à la réussite du projet. Par ailleurs son portage immobilier a facilité la mise en place du CPE : avec le DCIF (dispositif coordonné d’intervention foncière), l’établissement peut acquérir des logements dans les copropriétés dégradées et contribuer à la mise en œuvre du CPE.
L’ANAH et lé Région Ile-de-France ont élaboré le bilan de la consommation énergétique de la copropriété au travers d’études thermiques, de consultation des entreprises, de la rédaction du dossier de consultation, et de l’organisation du dialogue compétitif.
Améliorer les performances énergétiques, une priorité
Les travaux de réhabilitation devraient débuter au début du printemps 2016 pour une durée de six mois. Ils seront menés par le groupement Patrimoine 2020 qui regroupe les entreprises Bati Renov (mandataire), l’entreprise COGEMEX (chauffage), la cabinet Form architectures et le BET thermique ELAN.La réhabilitation en BBC permettra aux 40 copropriétaires de bénéficier d’une réduction de 53% de leurs charges sur le poste chauffage et ce dès la 2e année de mise en service. Ils pourront alors renégocier leur abonnement au chauffage urbain et réduire davantage leurs factures d’énergie.
Autre avantage, la rénovation énergétique permettra de passer des étiquettes de performance énergétique D voire E à des étiquettes B.
La copropriété devrait également signer au 1e trimestre 2016 son CPE avec le groupement Dalkia-Eiffage tandis que le dispositif ORCOD-IN devrait conforter les démarches initiées sur le territoire.
R.C
Photo de une : ©EPAMSA
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