Le projet d'entreprise de Lafarge prévoit une "nouvelle organisation pays qui regrouperait les activités ciments, granulats et bétons autour d'une direction commune", conformément à "la nouvelle organisation du groupe mise en oeuvre depuis avril 2012, qui rassemble tous les métiers sous la responsabilité d'un patron de pays", indique le groupe dans un communiqué.

Départs volontaires

Cette opération "entraîneraient une réduction de 97 postes sur les 5.300 salariés que comptent les unités opérationnelles de Lafarge en France", précise le groupe, et "serait gérée dans le cadre d'un plan de départs volontaires avec des mesures spécifiques pour les salariés concernés du siège d'Aix-en-Provence" (Bouches-du-Rhône). Les six sièges actuels de Lafarge France (Alfortville, Courbevoie, Issy-les-Moulineaux, Quai Henri IV à Paris, Saint-Cloud et Aix-en-Provence) seraient ainsi regroupés en un nouveau siège en Ile-de-France.

Réduction des coûts

Lafarge a dévoilé début juin ses plans pour améliorer d'ici 2015 ses performances opérationnelles, grâce à des réductions de coûts accrues et une hausse des ventes et des marges, en se concentrant sur son périmètre actuel. Il s'est fixé pour objectif de gagner sur la période "1,75 milliard d'euros d'Ebitda (résultat brut d'exploitation) additionnel au moins". Via ce plan, Lafarge cherche aussi à ramener à des niveaux acceptables sa lourde dette qui atteignait encore 12,4 milliards d'euros fin mars, por l'amener "le plus tôt possible en 2013" sous 10 milliards d'euros.

L.P (AFP)