Paradoxe ? Le végétal, l'oublié du Grenelle ?
Le végétal aux petits soins de l'environnement
1 arbre absorbe 1 tonne de CO2 au cours de sa vie : en captant le gaz carbonique par le biais de la photosynthèse, les plantes participent à la réduction des gaz à effet de serre dans l'atmosphère. Arbres et plantes permettent également de filtrer les microparticules, de réguler la température en ville et de réduire les besoins en climatisation des bâtiments environnants (-20 à -50 %1). Certaines solutions techniques, telles que les toitures végétales, améliorent l'isolation et la performance énergétique du bâti.
« Comment ne pas s'étonner, dès lors, que pas une seule fois le mot "végétal" n'apparaisse dans le projet de loi que le Gouvernement s'apprête à présenter au Parlement ? », s'est interrogé Emmanuel Mony, président de l'Unep (Union Nationale des Entrepreneurs du Paysage).
Les maisons avec jardin résistent mieux à la crise immobilière
Les Français recherchent activement la présence de vert : 7 sur 10 choisissent leur habitation en fonction de la proximité de parcs. Les jardins individuels sont quant à eux un puissant facteur de valorisation du bâti, avec une plus-value de 12 % en moyenne sur les ventes de maisons. Les propriétaires de maison disposant d'un jardin bien réalisé et bien entretenu sont ainsi mieux protégés contre les effets de la crise. Leur bien se revend mieux et plus rapidement : 6 semaines de moins que la moyenne.
De la verdure pour détendre, prévenir et soigner
La nature n'est pas uniquement une source de valorisation environnementale et économique, mais également un facteur essentiel de bien-être. L'implantation de végétal dans l'environnement urbain, dans la vie quotidienne et au travail, a une incidence psychologique et sanitaire positive. Grâce à la diminution du stress qu'il entraîne, le végétal en milieu professionnel a été reconnu pour améliorer la productivité de 10 à 15 %. Dans les hôpitaux, les jardins permettent d'accélérer la guérison des patients.