Lyon à Dubai
Un entrepreneur de Dubaï venu à Lyon pour mettre sur pied un projet d'université francophone dans l'émirat, en partenariat avec l'université Lyon-2, est tombé amoureux de la ville au point de décider d'étendre ce projet à un quartier complet (presque une petite ville dans la ville), avec ses places publiques, ses musées, ses restaurants et ses terrasses, baptisé Lyon-Dubaï City.
"C'est une petite ville où seront mis en avant ce que la culture française, et lyonnaise en particulier, a de meilleur", estime Thierry Valentin, vice président de l'université Lyon 2 chargé des relations internationales. Outre les logements, bureaux et hôtels, on devrait y trouver une école hôtelière de l'institut Paul Bocuse, une université francophone délivrant des masters de mode, droit international ou sciences économiques, des branches du musée des Tissus ou du musée des Beaux-Arts de Lyon, une cinémathèque animée par l'Institut Lumière, un centre de formation animé par l'Olympique lyonnais, etc.
Lyon Dubaï City, d'un superficie prévisible de 3 à 400 hectares, pourrait être implanté soit à proximité de la Tour Burj Dubaï, dans une zone déjà urbanisée, soit entre Dubaï et Abou-Dhabi, dans un secteur pour le moment désertique, à proximité du futur second aéroport international de l'émirat. L'investissement de base devrait atteindre les 500 millions d'euros. Buti Saeed Al Gandhi, président de la société de capital investissement Emivest, qui est à l'origine du projet, doit signer mercredi à Lyon le protocole d'accord entre le Grand Lyon et la ville de Dubaï. Si l'Université française de Dubaï, pilotée par Lyon-2, devrait fonctionner dès la rentrée 2008 dans les locaux de la Canadian university of Dubaï, autre réalisation d'Emivest, le nouveau quartier ne devrait être inauguré qu'en 2012.