Logement intermédiaire : 1 milliard d'euros levé, 10 000 logements espérés
Cette deuxième levée de fonds, après celle bouclée en juillet 2014, « marque le regain d'intérêt des investisseurs institutionnels pour le logement », estime la SNI dans un communiqué. D'un montant légèrement supérieur à un milliard d'euros, elle représente une capacité d'investissement de 1,8 milliard d'euros, correspondant à la construction de 10 000 logements, précise la filiale de la CDC.
Ce fonds FLI (Fonds pour le logement intermédiaire), lancé par la SNI et sa filiale Ampere Gestion, rassemble 17 investisseurs français, des sociétés d'assurance, d'épargne retraite, d'épargne salariale, de prévoyance et du secteur mutualiste.
On y trouve notamment les groupes ACM (Assurances du Crédit mutuel), AEW pour le compte de l'Établissement de retraite additionnelle de la fonction publique (ERAFP), AG2R, Allianz, Areva, Aviva France, BNP Paribas Cardif, CNP Assurances, EDF Invest, Generali, MAIF, Malakoff Médéric, et Natixis Assurances.
En septembre, le président François Hollande avait annoncé la construction de 25 000 logements intermédiaires dans les 5 ans à venir, pour 1,9 milliard d'euros, financée conjointement par l'État et la CDC.
Les offices HLM auront des filiales
Ils ont été dotés d'un statut défini par la loi de finances 2014, afin d'encourager « la production de logements à loyers maîtrisés dans les grandes villes », rappelle la SNI.Le ministère de l'Economie a tenu à rappeler vendredi soir que le projet de loi Macron prévoyait « plusieurs dispositions destinées à atteindre les objectifs fixés par le Président de la République ».
Ainsi, les offices HLM pourront notamment « constituer des filiales qui seront dédiées à la construction, à l'acquisition et à la gestion de logements intermédiaires et les communes pourront désormais délimiter des zones de leur territoire au sein desquelles la capacité de construction des logements intermédiaires pourra augmenter de 30% », a fait savoir Bercy.
Les logements intermédiaires sont destinés aux ménages aux ressources trop élevées pour accéder au logement social, mais insuffisantes pour se loger dans le parc privé, dans les zones tendues, où la demande excède largement l'offre.
(Avec AFP)