Autre article voté par les députés, le "bouclier fiscal" a été abaissé de 60% à 50%, afin qu'un particulier ne verse pas plus de la moitié au maximum de ses revenus au fisc, une mesure également jugée "injuste" par les socialistes.

L'Assemblée nationale a en outre porté de 20 à 30% la déduction effectuée sur l'estimation de la résidence principale pour le calcul de l'Impôt sur la fortune (ISF), afin de tenir compte de la hausse des prix de l'immobilier.

Le texte encadre également l'attribution de "parachutes dorés" pour les dirigeants quittant leur entreprise. Il prévoit aussi la mise en place d'un "revenu de solidarité active" pour inciter les bénéficiaires de minima sociaux à reprendre un emploi, en compensant la perte éventuelle de revenu que connaissent certains en retravaillant.

L'ensemble des exonérations représentera, selon le gouvernement, 13,6 milliards annuels de manque à gagner pour l'Etat et risque de creuser les déficits si la croissance n'est pas au rendez-vous. Selon le gouvernement, ces mesures devraient générer "près d'un demi-point de croissance en 2008".