Les principaux axes du plan de prévention de la délinquance
Les préfets pourraient ainsi éloigner le conjoint violent du domicile conjugal. Progressivement la police se dotera d'unités spécialisées dans ces contentieux, avec l'appui de psychologues intégrés aux équipes d'intervention.
Pour lutter contre l'absentéisme scolaire, les Caisses d'allocations familiales se ferait rappeler les dispositions existantes. On ne verse les allocations que sur présentation d'un certificat de scolarité. Le maire serait tenu informé par les autorités scolaires de l'inscription effective des enfants. Par ailleurs, des dispositifs de soutien aux élèves méritants se développeraient : bourses, «internats d'excellence».
Des places seraient réservées pour les élèves de ZEP en classes préparatoires et les programmes de prévention précoce de la délinquance chez les tout jeunes enfants se multiplieraient.
Outre l'autorisation d'installer des caméras de surveillance dans les parties communes d'immeubles, tout projet immobilier nécessiterait un avis préalable de sécurité.
Pour en finir avec «l'architecture anxiogène des cités». D'une manière générale, la «prévention situationnelle», en vogue dans les pays anglo-saxons, se développeraient. Il s'agit d'intervenir sur tous les facteurs qui favorisent le passage à l'acte du délinquant : une ruelle mal éclairée, des toits trop facilement accessibles, etc.