Grâce à une presse à briquettes, dont le coût tourne aux alentours de 13 000 €, tous les types de sciure de bois, légère ou lourde, présentant une teneur en humidité d'un minimum de 8 % à un maximum de 14 %, sont compactés comme l'explique dans le journal Ouest France le responsable de l'atelier, Laurent Philippe, « un système d'aspiration a été installé sur chacune des machines. Les déchets sont ainsi acheminés vers un silo pour ensuite être passés dans la presse à briquettes ».

« Par rapport à du bois traditionnel, la capacité de chauffage étant au moins deux fois plus importante, il nous faut veiller à en mettre moitié moins ». L'intérêt de ce type de chauffage est multiple pour l'entreprise : « Cela nous permet de recycler nos déchets à moindre frais, tout en nous chauffant. Sur le plan de l'hygiène et de la sécurité, le système d'aspiration mis en place permet d'amoindrir le taux de poussière dans l'atelier » conclut le responsable d'atelier.

Les briquettes fortement compactées vont permettre de réduire jusqu'à 90% le volume de copeaux de bois de la menuiserie. Sur la Basse-Normandie, le fournisseur compte cinq à six entreprises (dont l'entreprise artisanale de menuiserie du Pays du camembert) doté de ce système. Les déchets ressortent en bûchettes reconstituées, se présentant sous forme d'un cylindre de 30 mm de diamètre et d'une longueur oscillant entre 20 à 50 cm de longueur. Ces bûchettes (ou briquettes) servent à alimenter la chaudière à bois.