Lourde perte pour Wendel
La dégradation des comptes du groupe est d'abord liée à des provisions pour dépréciations d'actifs, consécutives à la baisse de valeur de ses participations, principalement dans Saint-Gobain. Sur les 748 millions d'euros de provisions pour dépréciations, 705 millions proviennent ainsi de la participation de 17,7% dans la société de matériaux de BTP. Par ailleurs, comme prévu, Wendel pâtit de pertes de dilution engendrées par les augmentations de capital de Saint-Gobain sur le semestre, à hauteur de 741 millions d'euros.
D'autres éléments exceptionnels compensent partiellement ces facteurs négatifs, à savoir la vente, mi-mai, des activités pétrolières de sa filiale néerlandaise Oranje-Nassau ainsi que d'un bloc de 10% du capital du groupe de certification Bureau Veritas, qui dégagent une plus-value de cession de 464 millions d'euros.
Bruno Poulard