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Logiciels de gestion : 32% de sociétés à équiper

Publié le 18 mars 2009

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L'éditeur de solutions logicielles pour la comptabilité des entreprises Ciel publie son baromètre annuel. L'occasion de faire le point sur l'informatisation des petites sociétés et sur les enjeux que présente le secteur du logiciel en cette période difficile.
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En 2008, 87% des entreprises françaises étaient informatisées, et 60% étaient équipées d'un logiciel de comptabilité. En 2009, d'après une étude IPSOS/Ciel, 92% des petites entreprises sont informatisées. "L'informatique est donc rentré dans les petites entreprises, il se banalise. Et ce pour deux raisons : la baisse des coûts et le fait que les jeunes générations y soient plus sensibles", introduit Florence Méro, directeur général de Ciel

Dans cette tendance, le secteur du bâtiment marque la deuxième plus forte progression. "Une nouvelle génération de logiciels, la gamme Facile, a été lancée pour ceux qui étaient encore frileux à utiliser l'outil informatique dans leur gestion", poursuit Mme Méro. Il s'agit d'un compromis entre les standards d'un logiciel de gestion et la facilité d'une suite bureautique. Pourtant, 32% des entreprises ne sont toujours pas équipées de logiciel de gestion.

Renouvellement chez les euro-boomers

"Nous sommes au début d'une phase de renouvellement chez les entreprises euro-boomers – celles qui se sont équipées au début des années 2000 – car le cycle de renouvellement est de huit ans environ", note la directrice. Les entreprises s'équipent d'ailleurs souvent en deux temps : d'abord le PC puis le logiciel de comptabilité. Quant aux auto-entrepreneurs, ils utilisent généralement leur propre matériel pour se lancer et sont donc déjà informatisés.

Autres tendances observées : le déclin du papier au profit d'une dématérialisation toujours croissante. "Il y a une évolution structurante pour les petites entreprises car depuis 2002, les télédéclarations sont obligatoires", explique Eddy Corcos, de la SDDS, une association pour la simplification et la dématérialisation des données sociales. Nombreux sont les avantages : simplification des échanges, réduction du risque d'erreur ou encore traçabilité des échanges. Subsistent pourtant quelques freins : le papier qui rassure et la question de la sécurisation des échanges de données via internet.

Laurent Perrin

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