Licenciements en cascade pour affronter la crise
Ruptures de contrats à l'amiable chez Loxam
On apprenait le même jour que le groupe français Loxam propose à ses salariés de quitter leur emploi par rupture de contrat à l'amiable en raison de la crise, selon la CFTC et de la CFDT qui dénoncent un "détournement de la loi". Un accord intersyndical concernant 2.500 salariés du groupe stipule que "compte tenu de la conjoncture, la société accepte, pour une durée limitée, d'examiner les demandes des salariés qui souhaiteraient quitter l'entreprise dans le cadre d'une rupture conventionnelle de leur contrat". La loi portant "modernisation du marché du travail", parue le 26 juin 2008, instaure un nouveau mode de rupture du CDI, différent du licenciement ou de la démission, appelé "rupture conventionnelle", supposant un accord du salarié et de l'employeur et ouvrant droit à des indemnités de départ. Pour la CFDT, "ce mode de rupture du contrat ne peut pas être utilisé en cas de difficultés économiques. La loi a été faite pour régler des problèmes individuels, pas des départs collectifs".
600 emplois menacés chez Caterpillar
Le 19 janvier, la direction du constructeur d'engins de chantiers Caterpillar et l'intersyndicale CGT-CFDT-FO-CFTC de l'entreprise ont annoncé négocier autour d'un projet de suppression de 600 des 2.700 emplois en Isère, principal site du groupe en France. Affaire à suivre...
Laurent Perrin (source AFP)