Cette année la station de montagne de Saint-Lary a investi 14 millions d'euros dans la construction d'une nouvelle télécabine vers les sommets. Ce sont ainsi environ 1.400 voitures et 50 autocars de moins qui circuleront entre Vignec et Saint-Lary. Prenant en compte les efforts de développement durable, le cahier des charges était précis. Exemple : l'essentiel des déposes de matériaux de construction sur le site ont été effectuées en hélicoptère, afin d'éviter des accès par véhicules de chantier, nocifs au milieu naturel.

Ce n'est pas tout. La station se lance dans la high-tech et s'équipe d'un hydroseeder : "blanches en hiver et vertes en été, grâce à cet équipement dernier cri, 9 hectares de pistes ont pu ainsi ré-engazonnées grâce à cet équipement dernier cri". Cinquante tonnes de compost ont été épandues avec le concours des agriculteurs locaux pour enrichir les sols et favoriser les repousses. Du côté des véhicules techniques, la station a choisi une fourgonnette électrique « Goupil ». Ce véhicule utilitaire propre est affecté à la voirie et des études ont été menées sur les transports collectifs électriques.

L'année dernière, la mise en service de navettes interurbaines gratuites s'est traduite par près de 3 000 véhicules en moins sur les routes de la vallée. La station a également mis en place une navette gratuite chaque samedi entre l'aéroport de Pau et Saint-Lary. Dernier chantier à l'étude, celui de la production d'hydroélectricité en utilisant l'énergie générée par la descente des eaux usées sur le dénivelé entre Saint-Lary 1700 et le village à 800 mètres d'altitude.

Laurent Perrin