Les multiples avantages du monomur
La brique en terre cuite, utilisée durant des millénaires dans la construction, a depuis, cédé la place au béton, parpaing ou béton cellulaire, plus rapide à monter. Les qualités naturelles de la terre cuite, en particulier le confort thermique, l'adaptabilité à l'hygrométrie et la résistance mécanique, reviennent en force par le biais du monomur. Cette brique alvéolée de grandes dimensions nous dispense d'une isolation complémentaire. Un crépi extérieur et un plâtre intérieur de parement suffisent.
Des avantages vérifiés par le dirigeant de l'entreprise Socomatra, constructeur de maisons individuelles à Plaisance-du-Touch, près de Toulouse : « Je m'en suis vraiment rendu compte pour la première fois, lors de la canicule de 2003 : je suis retourné dans une villa que j'avais construite un an plus tôt. La différence entre la chaleur étouffante extérieure et la fraîcheur dans la maison était extraordinaire. Je prends un vrai plaisir à travailler avec le monomur. »
Il existe deux sortes de monomur, en terre cuite et thermopierre. Ce dernier, respecte à la fois l'environnement, la santé des occupants et de ses utilisateurs. Les composants utilisés, du sable, de la chaux, du ciment et de l'eau sont des matières premières à la fois abondantes et naturelles.
Régulateurs naturels
Les deux types de monomur, affichent des performances intéressantes : ils absorbent cinq fois moins d'eau que les autres types de murs, ce qui supprime condensations et moisissures en rendant l'habitation plus saine. Véritables régulateurs naturels, ils assurent chaleur en hiver et fraîcheur en été. Leurs structures très aérées, des alvéoles pour le monomur en terre cuite et des milliers de bulles d'air indépendantes les unes des autres emprisonnées dans la structure massive du thermopierre, jointes aux qualités de leurs éléments constitutifs (terre cuite pour l'un ; sable, chaux, ciment et eau pour l'autre), leur confèrent un remarquable pouvoir isolant phonique et sonique. Ils sont aussi parfaitement incombustibles.
Côté chantier, le monomur s'intègre dans un système constructif original, avec une pose et des accessoires spécifiques (briques de chaînage et d'ébrasement, linteaux, applicateurs de colle). Chaque brique, identiquement dimensionnée, permet de réaliser la pose joint mince (1 mm d'épaisseur contre 1 à 2 cm dans les autres constructions) qui limite les ruptures d'isolation (les ponts thermiques) et ne nécessite que 200 kg de colle, contre environ 7,5 tonnes de mortier sur un chantier moyen.
Résultat
aucune contrainte particulière pour un homme de l'art rigoureux qui respecte les consignes du fabricant. Il suffit de parfaitement poser le premier rang, grâce à un niveau laser, ensuite de coller les briques, que l'on peut découper aux dimensions voulues, les unes sur les autres.