Le stade Vélodrome tient-il enfin son projet d'agrandissement ?
Une fois n'est pas coutume, l'éternel projet d'agrandissement et de couverture du stade Vélodrome à Marseille refait surface. Par la voie de son Maire, Le conseil municipal de Marseille a affirmé aujourd'hui sa volonté "de rénover, d'agrandir et de couvrir" le stade phocéen, un projet qui pourrait coûter jusqu'à 160 millions d'euros.
Inscrit sur fond de candidature de la France à l'Euro 2016 de football, le projet d'agrandissement et de couverture du stade Vélodrome à Marseille en est au stade des hypothèses de travail. Après vingt mois d'études, trois ont été retenues, dont la plus avancée consisterait à agrandir la capacité du Vélodrome à 70 000 places et de le couvrir. Le stade serait aussi entièrement rénové et agrémenté d'équipements annexes type commerces, bureaux et complexe hôtelier.
Le coût de l'investissement total, financé par les collectivités territoriales, l'État et un ou plusieurs concessionnaires privés, tournerait autour de 160 millions d'euros. « Marseille veut disposer d'un stade de niveau européen, à la fois pour son équipe et pour les grandes compétitions internationales », a souligné le sénateur-maire UMP, Jean-Claude Gaudin.
L'enceinte sportive et ses alentours seraient concédés en délégation de service public à travers un appel d'offres, la voie du PPP (Partenariat Public Privé), un temps évoqué, ayant été écarté. S'il est « favorable à un agrandissement du stade », Patrick Mennucci, président du groupe socialiste au conseil municipal, est en revanche opposé à l'idée d'un "naming" qui accolerait le nom d'un sponsor au Vélodrome. Mais l'idée n'est pas totalement écartée.
La France est très intéressée par l'organisation de l'Euro 2016 et devrait bientôt se porter officiellement candidate. Une commission, baptisée « Grands stades Euro 2016 », chargée de faire le bilan des infrastructures disponibles et de l'état des équipements a vu le jour dans cette optique en janvier dernier. La désignation du pays ou des pays organisateurs devrait avoir lieu au printemps 2011. La dernière rénovation du Vélodrome, inauguré en 1937, remonte à 1998, à l'occasion du Mondial de football. 68 millions d'euros avaient été investis, financés pour moitié par la municipalité.
Bruno Poulard
Le coût de l'investissement total, financé par les collectivités territoriales, l'État et un ou plusieurs concessionnaires privés, tournerait autour de 160 millions d'euros. « Marseille veut disposer d'un stade de niveau européen, à la fois pour son équipe et pour les grandes compétitions internationales », a souligné le sénateur-maire UMP, Jean-Claude Gaudin.
L'enceinte sportive et ses alentours seraient concédés en délégation de service public à travers un appel d'offres, la voie du PPP (Partenariat Public Privé), un temps évoqué, ayant été écarté. S'il est « favorable à un agrandissement du stade », Patrick Mennucci, président du groupe socialiste au conseil municipal, est en revanche opposé à l'idée d'un "naming" qui accolerait le nom d'un sponsor au Vélodrome. Mais l'idée n'est pas totalement écartée.
La France est très intéressée par l'organisation de l'Euro 2016 et devrait bientôt se porter officiellement candidate. Une commission, baptisée « Grands stades Euro 2016 », chargée de faire le bilan des infrastructures disponibles et de l'état des équipements a vu le jour dans cette optique en janvier dernier. La désignation du pays ou des pays organisateurs devrait avoir lieu au printemps 2011. La dernière rénovation du Vélodrome, inauguré en 1937, remonte à 1998, à l'occasion du Mondial de football. 68 millions d'euros avaient été investis, financés pour moitié par la municipalité.
Bruno Poulard
