Le DLR s'attend à une convalescence relativement longue
On peut toutefois observer que ces baisses sont un peu moins fortes que celles du deuxième trimestre. Mais il ne faut pas oublier que l'activité était déjà en recul au troisième trimestre 2008. Il y a donc un effet de base qui tire arithmétiquement vers le haut les chiffres les plus récents. En outre, la variable « prix » tient une place de plus en plus importante dans la baisse des chiffres d'affaires. Or on connaît les effets de cliquet qui régissent les variations de prix : fortement baissiers en récession, ils ne remontent que peu en période de reprise.
Globalement, l'activité, mesurée en valeur comme en volume, demeure donc très basse même si, d'un trimestre sur l'autre, elle se stabilise voire remonte légèrement. Certes, du côté des secteurs clients, quelques signaux positifs se font jour. Les enquêtes d'opinion réalisées par l'INSEE auprès des entreprises du BTP ont cessé de se dégrader. Néanmoins, le DLR s'attend « plutôt à une convalescence relativement longue ».
Bruno Poulard