Le chômage partiel touche une usine de grues
Trois cents employés avaient déjà été contraints de poser des congés, de prendre des jours de RTT ou d'être placés au chômage partiel entre une et trois semaines en décembre. "Manitowoc n'emploie plus aucun intérimaire depuis fin novembre à Saint-Nizier-sous-Charlieu alors qu'ils étaient plus de 100 jusqu'à l'été dernier", ajoute Daniel Thévenet.
Comités d'établissement extraordinaires
Manitowoc invoque la chute de l'immobilier et des clients qui reportent leurs achats de grues ou qui ne parviennent pas à obtenir de crédit auprès des banques pour les financer. La division grues de chantier du groupe américain Manitowoc Crane a ainsi perdu 600 commandes, pour un chiffre d'affaires de 100 millions d'euros depuis le mois d'août, précise la CFDT. Des Comités d'établissement extraordinaires doivent se tenir mardi dans les deux autres usines françaises de la division à Moulins et La Clayette (Saône-et-Loire). Un Comité central d'entreprise est par ailleurs convoqué le 10 décembre au siège du groupe à Ecully (Rhône).
Laurent Perrin