La nocivité des revêtements de sol dénoncé par l'UFC-Que Choisir
l'UFC-Que Choisir indique que les émissions trop importantes de certains composés organiques volatils induisent « une nocivité démontrée ». Les COV présents dans les moquettes encollées rejoignent la longue liste des produits testés (désodorisants d'intérieur, nettoyants ménagers, tapis, meubles, vitrificateurs, etc.) par l'association sont « une pollution invisible et omniprésente » dans nos habitations, nos bureaux, à l'école, et dans les transports, dans lesquels nous passons ainsi 70 à 90 % de notre temps.
L'association, inquiète, estime que « plus de 100 000 substances chimiques font partie de notre quotidien, dont certaines contribuent à la formation de cancers, de problèmes de reproduction et d'allergie ». Une pollution qui affecte d'abord « les personnes les plus fragiles (enfants, femmes enceintes, personnes âgées) ».
Réclamant « l'interdiction dans les produits de consommation, de décoration et de construction, de toutes les substances reconnues comme dangereuses », l'UFC-Que Choisir souhaite un étiquetage sur la composition et les substances émises par les produits, afin de permettre aux consommateurs de sélectionner les produits les moins nocifs. En effet, le champ d'application de la nouvelle réglementation européenne sur les substances chimiques (REACH) ne « concerne qu'une substance chimique sur trois » précise l'association.
L'association demande également l'incitation à installer des systèmes de ventilation à double flux dans tous les logements par des aides financières (crédit d'impôt et prêt à taux zéro) pour les logements anciens.
Bruno Poulard