L'Algérie prend des mesures pour la commercialisation du ciment
Ce nouveau cahier des charges stipule également que les entreprises de réalisation devront aussi s'engager à ne pas procéder à la revente du ciment en l'état à des tiers et de disposer de moyens de transport adaptés à l'enlèvement des quantités nécessaires de ciment. La demande d'achat de ciment doit en outre contenir impérativement des pièces justificatives sur le statut de l'entreprise de réalisation (la copie du registre de commerce). Les revendeurs grossistes seront tenus de disposer de moyens propres adaptés de transport, ou d'un contrat dûment établi avec un transporteur. Les quantités de ciment mises à la disposition de ces revendeurs grossistes seront fixées en fonction de la capacité de transport, précise-t-on. Concernant les entreprises de transformation du ciment en matériaux de construction, elles seront tenues de disposer, entre autres, d'un agrément des installations de transformation du ciment. Elles devront s'engager à ne pas commercialiser le ciment en l'état.
Ce durcissement de la réglementation en matière de commercialisation du ciment était attendu depuis plusieurs mois par les professionnels. Selon le ministre, cette nouvelle loi a été décidée dans « un souci d'identifier le ciment commercialisé à travers un étiquetage qui donne des indications précises sur la provenance du ciment ». A noter qu'il existe 12 cimenteries publiques à travers le territoire national avec une capacité de production annuelle de 11,6 millions de tonnes de ciment.
Bruno Poulard (Source : Algerie-Monde)