"Faisons vite, ça chauffe !", la campagne 2008 de l'ADEME est lancée
Quatre ans après sa première campagne sous le thème "Faisons vite : ça chauffe !", le Ministère de l'Ecologie revient avec un nouveau message : non seulement on doit faire des efforts mais on peut accompagner la lutte contre le réchauffement climatique. Au menu, une première application du Grenelle : l'affichage du DPE dans les agences.
Le changement climatique est désormais une réalité vérifiable et quantifiable. Ainsi, les températures pourraient augmenter en moyenne de 1 à 6,4°C d'ici la fin du XXIe siècle. Même si elle est l'un des rares pays au monde à respecter le Protocole de Kyoto (avec des émissions de CO2 par habitant inférieures de 25% à la moyenne européenne), la France compte franchir une nouvelle étape en se plaçant "aux avant-postes du combat pour la planète", annonce fièrement Jean-Louis Borloo, ministre de l'Ecologie.
Le Grenelle de l'Environnement pose les principes de base de cette mission nationale : économies d'énergie et sobriété en carbone, avec comme objectif chiffré de "réduire par quatre nos émissions de CO2 à l'horizon 2050". Pour accompagner les Français dans cette action commune, le Grenelle prévoit "une série de mesures pratiques permettant d'accompagner leur volonté de changement", explique-t-on au Ministère de l'Ecologie.
En commun avec l'ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie) le gouvernement lance une campagne reposant dans un premier temps sur deux mesures emblématiques et concrètes : le bonus écologique, qui crée un avantage compétitif au profit des produits les plus vertueux financés par les produits les plus consommateurs d'énergie (ex : le bonus écologique sur les véhicules) et l'affichage du Diagnostic de Performance Energétique (DPE) dans les agences immobilières afin de sensibiliser les Français sur la consommation énergétique de leur logement.
Cette nouvelle campagne de mobilisation nationale pour la maîtrise de l'énergie s'inscrit dans la continuité de la précédente campagne triennale "Economies d'énergie, faisons vite, ça chauffe !", lancée en 2004. Chantal Jouanno, présidente de l'ADEME : "Notre rôle est non seulement de concevoir cette campagne, mais également de la diffuser sur l'ensemble du territoire grâce à notre réseau national et à celui de nos partenaires. Le temps de l'information est passé. Nous sommes au temps de l'action. Nos concitoyens veulent connaître les conséquences de leurs actes et plus encore ils veulent agir. Ils nous demandent clairement de les aider à s'engager, de mettre à leur disposition des produits verts, de les conseiller".
Surfez sur www.faisonsvite.fr
Laurent Perrin
Le Grenelle de l'Environnement pose les principes de base de cette mission nationale : économies d'énergie et sobriété en carbone, avec comme objectif chiffré de "réduire par quatre nos émissions de CO2 à l'horizon 2050". Pour accompagner les Français dans cette action commune, le Grenelle prévoit "une série de mesures pratiques permettant d'accompagner leur volonté de changement", explique-t-on au Ministère de l'Ecologie.
En commun avec l'ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie) le gouvernement lance une campagne reposant dans un premier temps sur deux mesures emblématiques et concrètes : le bonus écologique, qui crée un avantage compétitif au profit des produits les plus vertueux financés par les produits les plus consommateurs d'énergie (ex : le bonus écologique sur les véhicules) et l'affichage du Diagnostic de Performance Energétique (DPE) dans les agences immobilières afin de sensibiliser les Français sur la consommation énergétique de leur logement.
Cette nouvelle campagne de mobilisation nationale pour la maîtrise de l'énergie s'inscrit dans la continuité de la précédente campagne triennale "Economies d'énergie, faisons vite, ça chauffe !", lancée en 2004. Chantal Jouanno, présidente de l'ADEME : "Notre rôle est non seulement de concevoir cette campagne, mais également de la diffuser sur l'ensemble du territoire grâce à notre réseau national et à celui de nos partenaires. Le temps de l'information est passé. Nous sommes au temps de l'action. Nos concitoyens veulent connaître les conséquences de leurs actes et plus encore ils veulent agir. Ils nous demandent clairement de les aider à s'engager, de mettre à leur disposition des produits verts, de les conseiller".
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