Récemment, Greenpeace avait jeté un pavé dans la mare en affirmant détenir des documents confidentiels faisant état de problèmes de sécurité "inquiétants", concernant des soudures sur le chantier d'un réacteur EPR en Finlande, et mettait en cause le français Areva qui aurait « autorisé, pendant plus d'un an, que le travail de soudure soit réalisé sans que les procédures ne soient approuvées ». Alerté par ces déclarations, le gouvernement finlandais a demandé à l'autorité finlandaise de sécurité nucléaire (STUK) de clarifier les méthodes d'inspection de soudures d'Areva effectuées sur le réacteur nucléaire EPR

La STUK a annoncé dans son rapport que les soudures réalisées sur le site du réacteur nucléaire à Olkiluoto étaient conformes aux procédures de sécurité. La STUK déclare n'avoir constaté « aucune défaillance » dans la mise en œuvre des travaux de soudure en ayant « systématiquement contrôlé toutes les soudures significatives pour la sécurité ».

« Le consortium* a pris en compte les remarques faites par le STUK au sujet des soudures. Il les a répercutées au sous-traitant concerné, Bouygues » a affirmé un porte-parole du groupe nucléaire français. De son côté, Bouygues a « pris les dispositions nécessaires pour se conformer aux exigences de l'autorité de sûreté finlandaise ». Toujours selon Areva « la qualité des travaux physiques et la qualité des produits ne sont pas en cause ».

Bruno Poulard

* L'EPR est construit par un consortium composé d'Areva et du groupe industriel allemand Siemens.