Cisco et Vizelia veulent mettre les bâtiments au "vert"
Les avancées permises par l'installation de réseaux IP au sein des immeubles sont en effet considérables. Leur déploiement permet par exemple la convergence des systèmes de Gestion Technique des bâtiments (GTB) utilisant des protocoles de communication propriétaires. Ainsi, pour la première fois, toutes les informations relatives à l'éclairage, au chauffage, à la ventilation, à la climatisation, aux consommations de gaz, d'eau ou d'électricité vont pouvoir être regroupées, croisées et monitorées, en temps réel.
Dans un bâtiment connecté, l'optimisation de la gestion des énergies, de la maintenance et de l'entretien repose sur quatre éléments clés :
- Collecter les données provenant de protocoles hétérogènes sur un réseau IP unique
- Assurer la transmission des informations en temps réel via la mise en place d'un réseau IP
- Renseigner chaque locataire quant aux consommations en cours via des interfaces Web, à partir de téléphones IP munis d'écrans XML, ou par écrans plats (Digital Signage)
- Garantir une maintenance de meilleure qualité et à moindre coût grâce au déclenchement d'interventions automatiques en matière d'entretien, via connexion Wi-fi.
En terme financier, les bénéfices engendrés sont sensibles : si le coût moyen des énergies dans un bâtiment tertiaire avoisine les 37 euros/m2 et la maintenance, 75 euros/m2 (source IPD), le gain obtenu peut atteindre 400.000 à 600.000 euros pour un immeuble connecté de 20.000 m2 (soit une économie d'énergies de l'ordre de 20% à 30%), selon Cisco et Vizelia.
Laurent Perrin