Chez Manitowoc on manifeste même sous la pluie
manifesté samedi matin dans la Loire et la Saône-et-Loire contre le plan de
restructuration de Manitowoc Cranes (ex-Potain), leader mondial des grues de
chantier, prévoyant 220 suppressions d'emplois, a constaté un journaliste de
l'AFP.
"Nous réclamons des solutions alternatives au plan social dont la direction refuse obstinément de discuter", a déclaré Daniel Thévenet, délégué central CFDT, assurant que selon l'expert du Comité central d'entreprise, "une utilisation prolongée du chômage partiel coûterait moins cher qu'un plan de licenciements". Le plan social présenté en janvier dernier par Manitowoc Cranes, qui prévoit la suppression de 358 emplois au total, coûtera 12 millions d'euros, selon la CGT. Les salariés réclament une indemnité de 65.000 euros par salarié licencié ainsi qu'un congé de reclassement de neuf mois, alors que "la direction propose une indemnité de 12 à 16.000 euros et 5 à 6 mois de congé de reconversion", selon M. Thévenet.
Laurent Perrin (source AFP)