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Cemex travaille sur son impact environnemental

Publié le 19 décembre 2008

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Cemex annonce pour 2008 une nouvelle progression de ses sites dans le référentiel environnemental mis en place par l'Unicem (Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction). Chaque année, l'organisme regroupant les producteurs de granulats évalue les performances environnementales des carrières selon 80 critères.
Cemex travaille sur son impact environnemental  - Batiweb
Depuis 2004, la charte Unicem se traduit par un processus de progrès environnemental des sites d'exploitation de granulats français, mesuré par 80 critères. Promoteur de la charte dès son lancement, Cemex voit l'ensemble de ses carrières notées chaque année. Ces audits RPE (Référentiel de Progrès Environnemental) assurent un suivi des améliorations apportées dans la gestion environnementale des sites. En 2008, le groupe a vu sa note nationale progresser, atteignant 85% contre 81% en 2007.

Complémentaire à la norme ISO 14001, la charte environnement des industries de carrières propose une démarche de gestion environnementale adaptée à ce secteur. Ses 80 critères couvrent les grandes thématiques environnementales: bruit, air, eau... L'Unicem considère comme axe majeur de son référentiel la concertation avec les riverains, les associations de protection de l'environnement et les pouvoirs publics.

Tous les sites d'extraction de granulats Cemex sont adhérents à cette charte et se sont engagés à intégrer l'ensemble de ces bonnes pratiques. Chacun applique un plan d'action rigoureux sur trois ans, sous le contrôle d'auditeurs externes de l'Unicem, avec pour objectif d'atteindre le niveau 4 - le plus élevé - de la charte.

Cemex refuse de brader ses sites du Venezuela

"Cemex a déposé une plainte devant le tribunal d'arbitrage international de la Banque mondiale", a déclaré Jorge Perez, porte-parole du géant multinational mexicain. La plainte a en fait été présentée le 30 octobre, mais n'a été rendue publique que le 4 décembre. Le président vénézuélien Hugo Chavez avait annoncé le 4 avril dernier la nationalisation de l'industrie cimentière de son pays, dont Cemex assurait 50% de la production, le Français Lafarge et le Suisse Holcim se partageant le reste. Le délai fixé pour un accord sur la valeur des installations de Cemex est arrivé à échéance le 26 octobre. Le gouvernement vénézuélien offrait alors 650 millions de dollars alors que Cemex évaluait ses biens à 1,3 milliard de dollars. Le groupe mexicain avait prévenu en août qu'il aurait recours à un arbitrage international "pour confiscation des biens et privation des droits de Cemex Venezuela et contre l'ouverture du processus d'expropriation par le gouvernement du Venezuela".


Laurent Perrin

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